Faut pas pousser, c’est trop facile d’accuser le curé, quand le marié dit « NON ! »

14 septembre 2015
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Faut pas pousser, c’est trop facile d’accuser le curé, quand le marié dit « NON ! »

A la demande des futurs époux, comme chacun le sait, avant de célébrer le mariage, le prête réunit les prétendants à plusieurs reprises, pour qu’ils choisissent les lectures de la cérémonie, les musiques, s’assurer que les futurs époux sont totalement informés, déterminés, surtout consentant à unir leur destinée, construire une famille, le tout consacré par le curé du village au cours d’une cérémonie.

Le consentement implique que l’on accepte après réflexion, quelque chose qui n’est pas encore accompli.

La mariée est magnifique, apportant une dote, non moins féérique, témoins et invités sont là, dans leur plus belle tenue, le traiteur aux fourneaux, le crémant dans les verres, les photos crépitent, les alliances en cours de bénédiction ; quand le curé du village pose la question selon le rite : « Monsieur D….. ,ici présent, voulez- vous prendre pour épouse mademoiselle P….,ici présente, » il dit :NON !

Surprenant, déconcertant, difficile à imaginer. Le non marié ne trouvant aucune excuse crédible à ce volte-face inopiné, dit que c’est la faute du curé, ET PUIS QUOI ENCORE ! ?

La mariée prend acte, mais ne pleure pas. Le repentant, conscient de son acte aussi imbécile que stupide, demande alors au curé de continuer à fréquenter l’église, de baptiser ses enfants, si un jour il en a, et une place sur un banc, même au fond de l’église, voire derrière le confessionnal.

Le curé lui plutôt conciliant, intelligent et bon, laisse la porte ouverte à ce mouton, baptisera bien sûr les enfants, nés d’un autre mariage, ou du même si les amoureux changent d’avis, concernant la place sur le banc, toutes les concessions sont actées, et il apparaît très compliqué de trouver même une chaise.

Le bon curé cherche, mais de toute façon ,il est probable que cela gênera forcement quelques paroissiens, peut-être moins conciliant, sauf avec leur curé qui œuvre sans arrêt pour la paix, et l’harmonie du diocèse.

JF CONTANT.