Saison blanche pour tous, sans montées ni descentes.

Nous en sommes strictement au même point qu’il y a déjà plus d’un an, triste anniversaire d’un arrêt des différentes compétitions, à nouveau plus de championnats de France à l’horizon, exceptés quelques privilégiés avec un statut professionnel.

Les derniers chiffres et dernières courbes de progression de ce satané virus vont finir par nous enlever notre persévérance à croire au printemps du rugby. Pourtant, certaines hirondelles nous avaient annoncés qu’à partir du quinze avril, nous pourrions reprendre quatre semaines d’entraînement, qu’à nouveau en jambe, nous pourrions nous retrouver sur et autour du terrain, à pratiquer notre sport favori, dans toutes ses formes, 5,7,10, et même 15, exaltés par cette sublime équipe de France. Coupes, challenges, tournois, amicaux, bref la ligue, opiniâtre, a imaginé tous les scénarios possibles, bloqués sur le tableau de la commission des épreuves. Gardons espoir, mais l’hirondelle Veran volait très bas ce soir, et on le sait tous, quand les hirondelles volent bas, c’est signe d’orage ou de pluie.

Beaucoup de clubs se projettent sur la saison 2021/2022, ce qui semble aujourd’hui raisonnable, mais si les hirondelles n’ont pas fait le printemps, il semblerait que certains oiseaux de proie, essaient de s’octroyer leurs nids, leurs œufs, leurs petits, ce qui ne correspond vraiment pas aux valeurs de solidarité, véhiculées par notre sport, que cette période extrêmement complexe, délicate, pénible pour tous, devrait être pour le mercato entre Bourguignon-Franc-Comtois, une saison blanche.

JF CONTANT.